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Actualité Parlementaire

#Ukraine

Newsletter Février 2022

Newsletter Janvier 2022

Nous avons encore la possibilité de faire triompher la voie diplomatique, c'est le rôle de la France et de l’Europe dans la résolution de ce conflit. L’Europe doit affirmer sa souveraineté et son indépendance.
Depuis 2014, les ukrainiens vivent la pression au quotidien. La détérioration de la situation à l’intérieur du pays pourrait être une cause réelle d’une potentielle attaque.

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Newsletter Novembre-Décembre 2021

Newsletter Septembre-Octobre 2021

Echange avec le Ministre de l'Intérieur de l'Ukraine Denys Monastyrsky à l'Assemblée Nationale

J'ai accueilli le ministre d'Etat, le ministre de l’Intérieur de l’Ukraine, Monsieur Denys Monastyrsky. L'occasion pour nous de faire le bilan des contrats de coopération signés récemment par Bruno Le Maire, ainsi que du lancement de l'initiative de Président Zelensky, La plate-forme de Crimée.


Avec la vice-ministre de l'Intérieur Mery Akopyan et la députée Mariia Mezentseva, présidente de la délégation ukrainienne auprès de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, nous avons évalué l'avancement du dossier de l'équivalence des permis de conduire, ainsi que de l'image de l'Ukraine en France.


Nous avons abordé les voies d’approfondissement de la coopération économique, notamment dans les domaines de la cyber sécurité et de l'IT. L'Ukraine est un partenaire dynamique qui a connu une forte évolution. Sa stabilité et sa croissance économique passeront par des coopérations internationales et par une politique économique ambitieuse.

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Newsletter

Déplacement en Ukraine d’une délégation du Groupe d’amitié France-Ukraine du Parlement

Tous les interlocuteurs parlementaires ukrainiens ont manifesté un intérêt tout particulier à échanger avec leurs différents homologues français, signe de l’attachement à l’Europe et à la volonté de tisser des liens plus étroits avec la France.

 

Toutes les Commissions ont fait part de leur volonté de voir l’Ukraine adhérer à l’OTAN, à l’Union européenne, et de leur attachement aux valeurs européennes, ainsi qu’au respect du droit international (intégrité territoriale, souveraineté des États).

 

Si toutes les Commissions ont salué l’engagement de la France dans la résolution du conflit au Donbass (Format Normandie, Protocole de Minsk) et la position française de ne pas reconnaitre l’annexion par la Russie de la Crimée, les membres de la Rada ont attiré l’attention des parlementaires français sur la lutte informationnelle offensive (cyberattaques, désinformation, ingérences, guerre hybride…) de la Russie sur le conflit, sur le manque de volonté patent du Kremlin dans la résolution de ce conflit, sur les illusions que Paris a pu nourrir envers un rôle prétendument constructif du président russe Vladimir Poutine sur le conflit, et tiennent à souligner les contradictions de la diplomatie européenne vis-à-vis de la Russie.

Les interlocuteurs ukrainiens ont tenu à souligner les différentes avancées de l’Ukraine sur le plan des réformes afin de se rapprocher juridiquement de « l’acquis communautaire » bruxellois et des valeurs européennes, comme en témoigne l’adhésion à l’automne de l’Ukraine à la Convention d’Istanbul (par ailleurs, la Rada comptera au minimum 40% de femmes lors de la prochaine législature).

Sur le plan de la transition numérique, l’Ukraine tend vers le modèle estonien avec le lancement d’une identité numérique et d’une e-administration. Kyiv vise l’objectif de 10% de son PIB dans le numérique d’ici 2023, forme 2 millions de personnes par an et 85% du territoire est couvert par la 4G. Sur le conflit avec la Russie, les interlocuteurs ont insisté sur les conséquences humaines (passeports délivrés par la Russie, arbitraire de Moscou dans la circulation aux points de contact, tirs réguliers de sniper russes…) du pourrissement militaire du conflit et de sa non résolution diplomatique.

 

Ainsi, la question des Tatars de Crimée a particulièrement été mise en exergue. En effet, depuis l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, l’organe législatif des Tatars de Crimée a été dissout par la puissance occupante. Depuis, d’aucuns constatent des assignations à résidence et des emprisonnements de leaders Tatars, comme des persécutions contre l’exercice de la foi des Tatars. Les traitements subis par les Tatars font revivre en eux la mémoire de la déportation par Staline en 1944. 30 000 Tatars ont selon la Commission des droits de l’Homme de la Rada fuient la Crimée pour le reste de l’Ukraine.